Dans son édition du 26 novembre, le quotidien 20minutes rapporte que depuis le lancement en septembre d’Uber à Bordeaux, 10 chauffeurs ont fait l’objet d’une audition dans les locaux de l’hôtel de police.
L’article se fait l’écho d’un communiqué de la direction départementale de la sécurité publique, qui rappelle en substance que l’activité développée par Uber « relève du délit de travail dissimulé et de l’exercice illégal de la profession de taxi, particulièrement réglementée. En outre, les chauffeurs entendus n’étaient pas couverts par une assurance spécifique liée au transport de personnes, la personne transportée ne bénéficiant de ce fait d’aucune garantie ».
Les chauffeurs encourent 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, avec possibilité de voir leur véhicule confisqué, annonce le journal, laissant à la police le soin d’ajouter que les clients eux aussi pourraient être inquiétés, « pour complicité de travail dissimulé ».
Les enquêtes préliminaires se poursuivant sous l’autorité du Parquet de Bordeaux, de nouveaux contrôles devraient continuer d’être exercés, conclut l’article.
