L’Assurance maladie a lancé un vaste plan d’économies sur le transport sanitaire, une des dépenses clé pour réduire son déficit. Ce plan n’a pas manqué de créer quelques conflits avec les professionnels du transport dont les taxis, accusés d’être une partie du problème. Interrogé par L’infirmière libérale magazine, Rachid Boudjema a défendu la profession.
Un dossier sur le transport sanitaire
Le journaliste Adrien Renaud a réalisé un dossier complet sur la question du transport sanitaire dans le numéro 351 de L’infirmière libérale magazine sorti en octobre 2018. Pour l’occasion il a interrogé des représentants des parties concernées, notamment les ambulanciers, les patients et les taxis. Rachid Boudjema, président de l’UNT, a défendu la profession face aux accusations qui sont faites aux chauffeurs.
Les taxis ne font pas une grosse marge sur le transport sanitaire
Parmi les accusations qui sont faites aux ambulanciers et aux taxis il y a la question de la marge que ces transports, payés par l’Assurance maladie, rapportent aux entreprises. Une critique qui est loin de la réalité précise Rachid Boudjema au magazine : « les possibilités sont très restreintes », rappelle le président de l’UNT. « Nous consentons déjà 15 % de remise à l’Assurance maladie sur chaque transport. »
Et face à l’argument des pratiques frauduleuses de certains confrères, le président remet les pendules à l’heure : « comme partout, il y a des gens qui travaillent comme des malfrats, mais nous sommes intransigeants et la profession les sanctionne ».