Les taxis du Québec sont en lutte contre Uber : depuis l’arrivée de l’entreprise spécialisée dans les VTC en 2014, les faillites ont plus que triplé selon les chiffres obtenus par Le Journal de Montréal le 23 mars 2018.
À ces faillites s’ajoute la baisse de la valeur de la licence de taxi qui frappe de plein fouet les chauffeurs. Le secteur a donc demandé des garanties, notamment dans le cadre du budget établi par le ministre des Finances, Carlos Leitao. L’industrie du taxi demandait 500 millions de dollars minimum pour compenser la perte de valeur des licences de taxi, somme qui ne semblait initialement pas prévue dans ce projet de loi.
Le Huffington Post Québec, le 24 mars 2018, révélait que l’industrie du taxi avait prévu une assemblée générale le mardi 3 avril 2018 afin de discuter de ce projet de loi et des actions à entreprendre.
L’annonce de cette assemblée générale dans la presse ou la menace, annoncée, de voir les taxis faire pression sur certains élus lors des prochaines élections semble avoir fait plier le gouvernement de Québec : le Huffington Post dévoile le 27 mars 2018 qu’une enveloppe de 250 millions de dollars pour répondre aux inquiétudes de l’industrie a été débloquée. C’est moitié moins que ce que demandaient les taxis… mais le gouvernement québécois espère ainsi calmer la grogne naissante.