Depuis le 27 janvier, l’UNT a un nouveau Président. Positionnement face à la concurrence, pérennisation du TAP… : Rachid Boudjema espère fédérer toute la profession autour de ces enjeux majeurs.
Taxi à Marseille depuis 2009, Rachid Boudjema, 38 ans, est le nouveau Président de l’Union Nationale des Taxis. L’homme, secrétaire général du Syndicat des taxis marseillais, président de l’Intersyndicale des taxis des Bouches-du-Rhône, a de solides références en matière de défense des intérêts collectifs.
Décidé à accompagner au mieux l’évolution de la profession de taxi engagée par son prédécesseur, Alain Griset, Rachid Boudjema s’inscrit dans la continuité du travail de celui-ci. Pas de rupture donc, ni de page qui se tourne, il souhaite accompagner la modernisation de la profession, pour s’équiper de moyens pour lutter contre la sauvage concurrence qui frappe la profession.
« La problématique majeure de l’UNT reste les VTC, LOTI et plateformes – Uber, Heetch, Chauffeur Privé et consorts –, venus semer le trouble dans notre profession et qui exercent sans contrôle », rappelle le nouveau Président.
Rachid Boudjema souligne un autre enjeu fondamental : la pérennisation de l’activité de transport assis professionnalisé.
« Il faut que les attaques cessent. Nous devons aller vers une convention plus simple et plus lisible pour les organismes d’assurance maladie. »
Le Président entend par ailleurs développer la coopérative nationale de l’UNT, qui apporte aux adhérents des services pour faciliter l’exercice de leur activité et les aide à trouver des compléments d’activité, notamment via la réponse à des appels d’offres.
Pour mener à bien toutes ces missions, il appelle à un rassemblement de toute la profession autour de l’UNT.
« L’Union Nationale des Taxis est présente sur tous les fronts, est de toutes les luttes. Au sens propre du terme et sur le plan juridique. Il est important qu’elle soit soutenue par tous les taxis de France pour continuer à faire entendre leur voix. »