Outil de modernisation et d’attractivité de la profession, l’Open Data des taxis a été lancé le 9 octobre à Montpellier. Retour sur une première concluante.
Souhaité par le gouvernement, l’Open Data des taxis permet d’améliorer l’accès de la clientèle aux services de transport et de moderniser la profession par l’utilisation de nouveaux moyens de communication, tels que les outils numériques.
Le principe : sur son smartphone, le client utilise n’importe quelle application taxi ou moteur de recherche agréé pour repérer et héler le véhicule le plus proche, partout en France et 24 h/24, grâce à la géolocalisation. Le chauffeur de taxi utilise ses outils habituels pour confirmer la course : terminal embarqué ou application mobile. Le client, qui paie directement sa course au chauffeur, peut l’évaluer.
Premier test grandeur nature
Le premier test grandeur nature a été effectué le 9 octobre à Montpellier. « Travaillant avec l’application Mon taxi depuis trois ans, nous sommes un peu à l’avant-garde », remarque Serge Viguier, responsable de la FDT34.
« Plus de 150 véhicules l’utilisent. C’est plus simple et plus confortable qu’un téléphone. Les taxis ont compris qu’il fallait se moderniser et proposer autre chose aux clients. Changer l’image de la profession. J’encourage les autres régions à adopter ce système. »
Une simulation de commande
Au cours de ce test, des simulations de commande ont été réalisées. Philippe Homont, responsable de la Fédération des Taxis de Seine-Maritime, s’est déplacé spécialement pour y assister. « Je suis venu pour avoir les informations les plus précises possibles et les transmettre aux taxis de Seine-Maritime, explique-t-il. J’avais besoin de “toucher“ ». Philippe Homont ambitionne également d’organiser une réunion d’information le 6 novembre au Havre.
« J’en suis parti avec la conviction que les outils étaient bons et performants, en adéquation avec un métier qui doit se placer sous le signe du progrès. »
Un lancement satisfaisant, avant d’autres tests
Directeur de projet Open Data des taxis, André Dorso est très satisfait de ce lancement. « Nous avons fait les tests avec deux vrais/faux clients, qui ont commandé leur course via l’application Mon Taxi. Les livraisons ont parfaitement fonctionné entre la plate-forme de l’Open data (LeTaxi « Un clic un taxi ») et l’application. »
Prochaine étape : réaliser des tests dans différentes villes. Après Lyon le 13 octobre, ce sera le tour de Rennes (le 6 novembre) et de Marseille (le 20 novembre), avant Bordeaux, Lille, Toulouse, Nice, Nantes et Strasbourg.
Et André Dorso de conclure : « L’objectif de l’Open Data est d’augmenter le nombre de courses et d’ouvrir l’accès aux taxis aux utilisateurs de smartphone, et notamment aux jeunes. »