Cher(e)s collègues,
Ces derniers temps, l’actualité se bouscule. Il ne vous aura pas échappé que notre profession est à nouveau mise à mal par le projet de loi d’orientation sur les mobilités (LOM).
Cette LOM est en définitive le fruit de la réduction du service public qui sévit sur notre territoire depuis de nombreuses années en raison des politiques menées par nos gouvernements successifs.
Nous n’avons pas à payer l’addition de ces décennies de désertification du service public.
Il n’est et ne sera nullement question pour l’UNT de cautionner dans cette future loi la création de la catégorie des « chauffeurs amateurs » ou « conducteurs non professionnels », ou de créer un cadre légal pour les tuck-tuck.
Il n’est pas question non plus d’ouvrir un portail de visibilité par le biais d’applications qui regrouperaient l’ensemble des transports taxis, VTC, bus vélos… Ce qui reviendrait à confier nos données afin qu’elles soient utilisées par les communautés de communes pour mettre à égalité tous les modes de déplacement.
Pour nous, cela est inconcevable.
Pour autant, il nous faut généraliser l’Open Data pour développer le point « Le.Taxi », seule solution pour donner une visibilité nationale aux taxis dans tout le pays, et surtout aux territoires les plus enclavés. Ne ratons pas une seconde fois le virage numérique !
Autre sujet aussi important, la très prochaine ouverture des négociations des conventions du TAP.
Nos présidents de syndicat dans les départements doivent d’ores et déjà se rapprocher de leur caisse d’Assurance maladie afin de préparer ces négociations.
Nous mettrons à leur disposition notre équipe juridique et notre groupe de travail du TAP pour les accompagner et les aider à mieux anticiper ces prochains mois d’âpres discussions.
Comme vous le constatez, notre profession est au centre de nombreux projets.
Pour certains, c’est un signe évocateur de déclin.
Pour ma part, je traduirai cette situation par une pointe d’optimisme. Si de nombreux financiers misent autant de ressources sur le transport de personnes, c’est justement en raison de sa viabilité.
À nous de garder confiance en notre avenir et de ne pas céder au pessimisme et au déclinisme.
Soyons force de propositions !
Fédérons-nous et restons mobilisés pour défendre nos intérêts et promouvoir notre belle profession !
Amicalement,
Le Président
Rachid BOUDJEMA