Mardi 20 octobre 2015, la préfecture des Bouches-du-Rhône a interdit dans une grande partie de Marseille l’application UberX, mettant en relation chauffeurs et passagers.
Au vu du « climat de tension entre taxis et d’autres professions, notamment de conducteurs de voitures de transport avec chauffeur », le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Laurent Nunez, a interdit le service UberX de la plate-forme Uber, qui met en relation passagers et chauffeurs. Daté de mardi 20 octobre, l’arrêté, ainsi destiné à maintenir l’ordre public, borne l’interdiction à « la gare SNCF Saint-Charles, au Grand Port Maritime de Marseille, au centre-ville de Marseille », délimité par les douze premiers arrondissements, « à l’aéroport de Marseille Provence et à la gare SNCF d’Aix-en-Provence TGV ».
Contraire à la loi Thévenoud
Le Préfet condamne notamment l’utilisation de la géolocalisation par l’application, ainsi que la pratique de la maraude électronique par certains chauffeurs, contraire à la loi Thévenoud du 1er janvier 2015. Il estime que l’application UberX permet « d’informer un client, à la fois de la localisation et de la disponibilité d’un véhicule », ce qui est interdit.