En Belgique, Pascal Smet, ministre de la Mobilité, tente de réformer le secteur pour faire cohabiter Uber et les taxis. Une réforme qui ne passe pas, si bien que les taxis bruxellois ont une nouvelle fois manifesté leur mécontentement mardi 27 mars 2018 : 650 chauffeurs de taxi étaient mobilisés.
Cette mobilisation des taxis contre le projet de Pascal Smet est même soutenue par le Conseil économique et social bruxellois (CES) qui a étudié le texte adopté en février 2018 par le gouvernement. Selon les éditions du 23 mars 2018 de L’Écho, La Libre Belgique ou encore La Dernière Heure, le verdict est sans appel : le projet manque de clarté sur ses conséquences socio-économiques sur le secteur.
Le Conseil de Bruxelles estime qu’une étude sur l’impact et les conséquences de ce plan Taxi est nécessaire si bien qu’il a demandé « que l’ordonnance ne soit pas adoptée telle quelle ». En somme, le projet est recalé jusqu’à nouvel ordre. Pour le député Ridouane Chadid (PS) interrogé par L’Écho, le verdict du CES est une bonne nouvelle. « On ne veut pas créer d’inégalité entre deux métiers dont l’un, les taxis, est hyperréglementé et l’autre, Uber, ne l’est pas, ce qui crée une concurrence déloyale. »
De son côté, Pascal Smet a réitéré que « la concertation est toujours ouverte » lors de la séance plénière du vendredi 30 mars 2018, après avoir été interrogé directement par les députés Ridouane Chadid (PS) et Youssef Handichi (PTB).