Le 4 décembre, l’Assemblée nationale a voté un amendement écologiste prévoyant d’aligner la fiscalité de l’essence sur celle du diesel dans les flottes d’entreprises d’ici à 2017.
Jusqu’ici, le moteur diesel était incontournable pour ses avantages, surtout dans le monde professionnel. En sus d’un bilan consommation plus sobre, les voitures diesel permettent en effet aux gestionnaires de flottes d’entreprise de déduire 80 % de la TVA à l’achat. Un avantage significatif dont ne bénéficient pas, jusqu’à présent, les voitures à essence.
La donne pourrait néanmoins changer suite au vote début décembre d’un amendement écologiste par les députés, qui devrait permettre d’aligner la déductibilité de TVA de l’essence sur celle du diesel.
Le président de l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise (OVE) Bernard Fourniou salue cette évolution, plus à même de donner le choix aux professionnels de choisir la motorisation de leurs véhicules, en fonction de leur utilisation. « Rien que pour cela, c’est sain », ponctue-t-il, dans un entretien au Monde.
En découlera-t-il un impact sur les parts de marché des véhicules professionnels, dont 96 % fonctionnent aujourd’hui au diesel ? Réponse à l’orée 2017, en cas de confirmation de l’amendement au Sénat, et de sa non-modification en commission mixte paritaire.
