Au regard de la situation de blocage au sein du Grand Port Maritime de Guadeloupe (GPMG), l’intersyndicale des taxis de Guadeloupe tient à rappeler que la décision du Tribunal Administratif 04/02/2019 de suspension de l’arrêté préfectoral du 19/10/2018 a clairement établi que l’ensemble des taxis de Guadeloupe autorisés à entrer sur le Port peuvent prendre en charge les croisiéristes, dans l’attente d’un nouvel arrêté préfectoral.
Ainsi, l’intersyndicale des Taxis de Guadeloupe a rappelé au Préfet de Guadeloupe que la décision du Tribunal Administratif 04/02/2019 précise que :
« Dans la mesure où il ressort de l’instruction (…) que le Grand Port dispose d’une liste de plus de 130 taxis autorisés à accéder au Port, ces dernières doivent être regardées comme justifiant de ce que l’exécution de l’arrêté est susceptible de porter une atteinte grave et immédiate aux intérêts matériels et moraux qu’entend défendre notamment l’Union nationale des taxis Guadeloupe (…).
S’il est vrai que l’administration soutient que la suspension de l’arrêté attaqué est susceptible de créer une situation de désordre avec une offre insuffisante, les organisations professionnelles requérantes font valoir, d’une part, que les seuls taxis autorisés à desservir le Port suffiraient à satisfaire les besoins des croisiériste et que la suspension de l’arrêté attaqué ne ferait pas obstacle à ce que les VTC et les LOTI qui satisfont aux conditions posées par les dispositions du code des transports pourraient assurer le service demandé préalablement demandé par des croisiéristes. Il ne ressort pas des pièces versées au dossier que la suspension de l’arrêté en tant qu’il concernerait la zone de stationnement privative serait de nature à rendre plus difficile pour les croisiéristes l’accès à un service de transport. »
citation du §5 de la décision du Tribunal Administratif du 04/02/2019
Il a aussi été rappelé au Préfet que le Tribunal Administratif était bien informé que les seuls taxis pointois ne pouvaient suffire à desservir l’ensemble des croisiéristes et c’est en toute connaissance de cause que le Tribunal pris sa décision.
En effet c’est le Préfet lui-même, qui, dans les considérant l’arrêté du 19/10/2018 précisait notamment au Tribunal Administratif que :
« Considérant qu’avec 320.000 passagers par an et en moyenne 3.800 passagers sur les escales les plus importantes, le nombre de chauffeurs de taxi titulaires d’une autorisation de stationnement délivrée par la commune de Pointe-à-Pitre, lieu d’implantation du GPMG, est insuffisant pour répondre à la demande »
Source : www.caraibcreolenews.com